Le dîner fut agréable. Ils parlèrent du travail, de leur vie ...Quand ils eurent fini leur repas, elle le raccompagna à son hôtel.
- Tu montes avec moi ?
- Si tu veux….
Elle savait bien ce qu'il voulait. Elle tremblait en y pensant. Comment faire ?
Ils prirent l'ascenseur pour grimper au 3ème étage. La porte se refermait, quand tout à coup, elle sentit une main prendre la sienne. Son cœur allait exploser. Il se mit à l'embrasser tendrement.
Arrivé devant la chambre, il ouvrit rapidement puis referma derrière elle.
Il enleva sa veste, ouvrit sa chemise. Elle le regarda un instant et timidement posa son sac parterre. Il compris qu'elle avait besoin d'aide.
En l'enlaçant, il lui enleva ses habits un à un.
Sa peau était douce et sentait la douce brise d'été. Il respira plus profondément comme pour ne jamais oublier son odeur. Soudain il recula et s'assit sur le lit et attendit.
Elle s'avança vers lui, plus lentement, hésitante, essayant de ne pas lui montrer combien elle attendait cet instant, parce que cela faisait aussi partie du jeu, que de ne pas le laisser voir. Elle se pencha sur lui et lui donna un baiser chaud. Leurs langues se rencontrèrent et il la teint serrée contre lui plusieurs secondes. Elle adorait cela !
Elle était totalement vulnérable…couchée sur le lit, il lui prit les mains en les ramenant tous deux au-dessus de sa tête, les tenant fermement mais avec beaucoup de douceur.
Il commença alors à lécher ses lèvres. Lentement. Affectueusement. Embrassant et léchant, autour, dessinant la courbe des lèvres avec sa langue. Elle lui répondit alors, affamée, et leur langues se rencontrèrent, se nouèrent. Comme elle a envie de lui ! Elle lui gémit son désir pour lui, mais elle sentit sa langue s'éloigner. Il lécha maintenant le menton, le bas des joues, la gorge. Un affolement de petits tourbillons, de mordillements qui la faisait frémir.
Elle pencha sa tête en arrière, sous la torture de sa langue à lui sur sa gorge et se mit à se débattre, essayant de se libérer, tant elle voulait là, tout de suite, le prendre dans ses bras et le garder pour toujours. Il continua de plus belle à tenir ses mains, elle qui voulait tant le caresser…
Il continua de voyager avec sa langue qui atteignit ses seins, relevant sous la sensation, les deux mamelons. Sa respiration se fit rapide pendant que la langue tourbillonnait sur le sein gauche. Elle finit par le supplier qu'il vienne en elle. Mais il eu un petit rire et lui répondit de se contenter seulement…d'apprécier.
Ses bras lâchés, elle tendit ses mains vers son corps, les faisant glisser de haut en bas le couvrant de caresses. Sa peau était douce, elle le pressa contre elle pour lui faire comprendre qu'il pouvait, qu'il devait lui faire l'amour, mais il sourit en reculant encore un peu.
Il continua à l'embrasser sur les épaules tout en faisant courir ses mains sur ses seins. Instinctivement, elle se tourna sur elle même, lui offrant la vue de son dos qu'il continuait à explorer de ses lèvres…
Il était coucher sur elle, la tenant vigoureusement, les deux mains sur sa poitrine. Pendant que sa langue cherchait la naissance de son cou, elle sentit le désir de son amant monter contre son corps.
Ils ondulaient sous leur respiration, qui se faisait plus haletante.
Toujours couchée sur le ventre, elle sentit soudain ses doigts se promener au creux de ses reins. Il cherchait à entrer dans l'abîme de son intimité, quelle merveilleuse sensation.
Comment faire pour ne pas crier…comment faire pour ne pas supplier…encore…encore…
Son corps ondulait sous sa respiration essoufflée pendant qu'il reprenait ses caresses… c'était tellement divin….quand elle se retourna, dans la pénombre, elle vit ses yeux, il adorait ça… oui elle en était sûr…alors elle se cambra un peu plus pour lui offrir sa poitrine qu'il lécha tendrement pendant que ses doigts faisaient naître l'orgasme du creux de ses reins…
Appuyée sur ses coudes elle avait envie de s'offrir à lui sans équivoque, sans devoir compter les heures, les minutes et c'est dans un souffle chaud et brûlant qu'elle atteignit ce ciel dont elle avait tant rêvé…
Avant qu'elle puisse reprendre ces esprits, il l'a couvrait à nouveaux de baisers et reprit ses caresses. Puis elle prit la décision de lui donner ce plaisir qu'elle venait d'avoir.
Assise à califourchon, elle prit le contrôle de son corps et enfouit sa langue dans sa bouche en se pressant contre lui.
Il était beau, il était nu et il était à elle … et plus rien n'avait plus d'importance…ni leur vie respective, ni le tourbillon qui les emportaient, ni la saison qui passait, rien…rien d'autre que lui !
Elle voulait le garder près d'elle, maintenant, ce soir, cette nuit, demain.
D'une main experte, elle passait en revu le corps de son amant. Elle voulait embrasser chaque centimètre de sa peau, graver dans sa mémoire chaque geste qu'elle ferait, chaque pensée qu'elle avait… pour ne jamais oublier cet homme qui avait croiser sa route…
Quand son menton toucha sa virilité, elle sourit…comment faire… elle voulait tellement lui faire plaisir…
Elle commença par lécher tout ce qui se trouvait autour, entendant sa respiration qui s'accélérait à chaque coup de langue…puis sans crier gare, elle ouvrit la bouche pour absorber ce morceaux de chair qu'elle désirait tant connaître. Un long soupir s'échappa de sa bouche et elle comprit qu'il appréciait…. Savamment, elle entreprit de faire monter ce bonheur qu'elle connut 5 minutes auparavant mais se ravisa et commença à contrôler le rythme de ses allers et venues pour mieux satisfaire son amant.... elle voulait étudier chaque geste afin de lui procurer un maximum de plaisir.
Puis soudain elle remonta et embrassa son torse avec une lenteur des plus appréciable, pour finalement redescendre et recommencer ce ballet de mouvements qui faisait naître en lui cet abandon total…
Pour ne pas terminer cette course à l'explosion, il lui demanda d'arrêter et de revenir vers sa bouche…il voulait encore faire monter ce bonheur, plus haut, plus fort, qu'elle se souvienne toujours de lui…
La serrant un peu plus contre lui, il la tourna sur le dos pour la coucher doucement. Elle trembla en pensant que la rencontre de leur corps allait venir terminer cette union si parfaite… hélas, elle n'était pas au bout de ses surprises…
Abandonnant ses lèvres, il descendit à son tour pour connaître le goût de son désir.
Il adorait jouer avec elle et s'en amusait avec délectation, ça la rendait folle…
Les yeux clos, elle s'abandonna aux caresses expertes de son partenaire… non, jamais elle n'oublierais …
Après de longues minutes d'extase, il décida de prendre possession de son corps et ainsi de l'amener au paroxysme du plaisir.
Il rentra en elle, doucement, tendrement commença ces vas et vient si ardemment désirés.
Elle ne pouvait s'empêcher de se comparer à de la guimauve, si douce et sucrée… si docile sous ses caresses, si aimante aussi…
Oui, elle aimait son corps, elle aimait sa voix, elle aimait sa bouche, ses lèvres, ses mains, elle l'aimait… lui…surtout se taire, ne rien dire… sans doute ne voulait-il pas s'encombrer de ce détail… mais sans penser un mal, le souffle court, pendant que le tourbillon de bonheur les submergea, elle s'entendit :
- je…je t'aime….
*********
Elle ouvrit les yeux : 2h32 du matin.
En s'habillant doucement, elle le regarda dormir. Puis se pencha, déposa un baiser sur sa joue.
Avant de fermer la porte de la chambre, elle l'entendit bouger dans le lit. Avec hâte, elle partit chez elle.
En entrant dans sa voiture, elle ne vit pas qu'il se tenait à la fenêtre pour la regarder partir.
Il avait passé une soirée agréable et n'avait pas été déçu par la fin.
Elle avait dit qu'elle l'aimait…comment fallait-il réagir ?
Avait-elle compris que c'était impossible ?
En rentrant, elle prit conscience de ce qu'elle avait fait. Impossible de reculer. Et c'est avec le sourire aux lèvres, qu'elle prolongea cet extase, durant les quelques heures de sommeil.
Quand le réveil sonna, elle reprit les gestes quotidiens : douche, maquillage, petit déjeuner, comme si rien n'avait changer. Pourtant, elle avait passé une soirée merveilleuse.
Elle arriva au bureau plus tôt que prévu, il fallait préparer la réunion. Il était 7h45 quand elle ouvrit le portail. Personne ne serait là avant une heure, cela lui laissait largement le temps de réfléchir à la situation.
Mais quand elle sortit de la voiture, elle le vit arriver. Déjà ?
Les tremblante, elle prit son temps pour prendre son sac, ses clefs et les petits pain qu'elle venait d'acheter.
Prends ton temps, prends ton temps…et sourit, comme si rien n'était.
Mais en fermant la porte de sa voiture, les clefs lui glissa des mains et pour les rattraper, elle lâcha les petits pain qui tombèrent parterre.
Quelle gourde !
Gênée par son comportement, elle se baissa, quand tout à coup, il était devant elle, lui tendant le sachet de pâtisserie avec un grand sourire.
- Bonjour ! Mal réveillée ?
- Salut, non, non, un faux mouvement c'est tout.
- Ecoute, il faudrait qu'on discute…
- Ok, vient on monte.
En grimpant les escaliers elle se demanda s'il avait regretté leur soirée. Avait-elle fait ou dit quelque chose de mal ?
Oh mon Dieu ! Elle se rappela : je t'aime…oui, elle lui avait dit qu'elle l'aimait !
En gravissant les marches une à une, elle chercha une parade, une explication, quelque chose, n'importe quoi, juste pour pas avoir l'air bête.
Ça y est, ils étaient devant la porte, elle l'ouvrit.
Avant qu'elle puisse réagir, il l'embrassa.
J'ai dû rater quelque chose, se dit-elle en lui rendant son baiser.
- Tu m'a manqué ce matin
- Ha bon ?
- Oui, j'étais seul à mon réveil, j'ai trouvé ça dommage.
- Ha ?
T'as rien d'autre à dire ma fille ? Quelle nulle ! Dis lui que c'était génial, que c'était le "coup du siècle", que t'as envie de recommencer…
Mais sa bouche ne pu prononcer aucun mot, aucun son. Elle ne faisait que sourire.....
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